Vrai ou faux ? (17/18)
Du 1er au 18 décembre, l’ARDHIS déconstruit quelques-uns des préjugés sur les personnes LGBTI+ étrangères…
Aujourd’hui 17 décembre…
Les demandeur·se·s d’asile enfermé·e·s en rétention administrative sont entendu·e·s par l’Ofpra dans les mêmes conditions que les autres.
FAUX. L’entretien des personnes enfermées en rétention se tient en visio-conférence, dans des espaces souvent exigus et peu isolés, notamment de la surveillance policière.
La violence inhérente à l’enfermement, ainsi que les délais réduits d’introduction et de préparation de la demande d’asile en rétention (5 jours pour demander l’asile et un audiencement en quelques jours à peine), constituent des obstacles majeurs à la préparation et la verbalisation du récit qui est essentiel – notamment pour les personnes LGBTI+ pour qui la demande d’asile repose presque entièrement sur l’intime conviction des officier·e·s et juges, sans preuve possible.
Pour en savoir plus…