Vrai ou faux ? (14/18)
Du 1er au 18 décembre, l’ARDHIS déconstruit quelques-uns des préjugés sur les personnes LGBTI+ étrangères…
Aujourd’hui 14 décembre…
Il est plus simple pour une personne LGBTI+ d’obtenir un statut de réfugié.
FAUX MAIS… Lors d’une demande d’asile, les personnes exilées LGBTI+ doivent pouvoir évoquer leur vie, leurs attirances, leurs relations devant des personnes inconnues, parfois en la présence intimidante d’un·e interprète de leur communauté. Or certain·e·s n’en ont jamais parlé, ce qui est préjudiciable à l’obtention du statut. Toutefois, si la CNDA reconnaît l’existence d’un “groupe social” des personnes LGBTI+ dans certains pays, les craintes de persécution sont en principe plus facilement établies pour les personnes originaires de ces pays. C’est le cas notamment dans de nombreux pays d’Afrique, où l’enjeu principal est donc de prouver l’appartenance à ce groupe, contrairement à d’autres motifs d’asile plus complexes à démontrer.
Pour en savoir plus…