Vrai ou faux ? (18/18)
Du 1er au 18 décembre, l’ARDHIS déconstruit quelques-uns des préjugés sur les personnes LGBTI+ étrangères…
Aujourd’hui 18 décembre…
La notion de « pays sûrs », qui sert à trier les demandeur·se·s d’asile, est sans conséquence pour les personnes LGBTI+.
FAUX. Dès son instauration, la liste des pays sûrs s’est traduite par une baisse des droits pour les demandeur·se·s d’asile qui en sont originaires.
Aujourd’hui, être originaire d’un pays d’origine dit « sûr » a pour conséquence de priver la personne du droit de se maintenir sur le territoire pendant l’examen de son recours devant la Cour nationale du droit d’asile.
Elle peut donc se faire expulser avant le terme de l’examen de sa demande d’asile, la privant du droit à un recours effectif. La situation des personnes LGBTI pour lesquelles les menaces et persécutions proviennent autant de la famille, du voisinage, de la société dans son ensemble que des autorités et des États, rappelle pourquoi aucun pays ne peut être considéré comme sûr.
Pour en savoir plus…