Vrai ou faux ? (14/18)
D’autres facteurs peuvent également influencer négativement la décision. Le milieu social d’origine ou le niveau de scolarisation peuvent par exemple influer grandement sur la compréhension des attentes des institutions de l’asile ou sur la manière de dérouler une pensée chronologique et structurée par exemple.
Le fait d’avoir grandi en milieu rural ou au contraire dans un milieu urbain avec un accès à certains espaces de sociabilité LGBTI+, aussi restreints soient-ils, peuvent créer de grandes inégalités parmi les demandeur·se·s d’asile LGBTI+.
L’absence d’accès à une prise en charge psychologique, à un hébergement stable et à des associations spécialisées sont également des facteurs majeurs qui peuvent porter lourdement préjudice aux personnes.
L’Ardhis organise des cours de français, des sorties, des fêtes pour encourager les demandeur·se·s d’asile à nouer des liens et à sortir de leur isolement. De même, l’Ardhis organise des ateliers pour aider les personnes à mieux appréhender les attentes des institutions de l’asile en matière de verbalisation et d’expression de soi ainsi que des ateliers de médiation thérapeutique pour les aider à reprendre confiance. Enfin, quand elle le peut, l’Ardhis coache les demandeur·se·s d’asile pour qu’il·elle·s acquièrent le réflexe d’expliquer clairement et avec des détails les situations vécues.
RESSOURCES
Rapports d’activité de l’Ardhis, notamment celui de 2023, pages 9-66.